L’instantanée

 

 

  • Chaque mois, je rédige une newsletter contenant des informations utiles, des conseils, des études de cas

L’instantanée du mois de mai 2025

 

Et si vous offriez un « nettoyage de printemps » à votre couple ?

 


 

 

Joli mois de mai!

Nous entrons aujourd’hui dans le joli mois de mai, et peut-être ressentez-vous comme moi, un nouvel élan, une envie de vous remettre en mouvement, de faire place neuve pour les projets à venir. 
 
Et qu’en est-il de votre couple? Avez-vous aussi envie de lui offrir un « grand nettoyage de printemps »? Un courant d’air frais ? Une chasse aux poussières ?
 
Dans ma pratique, je rencontre souvent des couples qui viennent me consulter au moment où les crises deviennent importantes, ou lorsque la relation semble avoir perdu sa raison d’être. Peut-être que cela a été votre cas! Mais il n’est pas nécessaire d’attendre l’urgence pour prendre soin de sa vie à deux. Bien au contraire! On peut choisir de l’entretenir et de la nourrir régulièrement en se posant les questions suivantes: 
 
  1. Qu’est-ce que j’aime encore aujourd’hui dans notre relation?
  2. Y a -t-il des sujets, des habitudes, des non-dits qui m’alourdissent et freinent mon élan amoureux?
  3. Comment désirons-nous rafraîchir notre lien, retrouver de la vitalité, une belle sexualité et renforcer nos sentiments ?

 

Une femme la quarantaine est couchée sur de gazon, elle porte des habits colorés et un chapeau de paille. Son visage montre un bonheur et une sérénité.

 

 

 

 

 
Je suis convaincue qu’il est essentiel, lorsqu’on est en couple, de prendre du recul et de répondre à ces questions, seul.e ou à deux. Peu importe la saison !
 
Cette année, j’ai à cœur de proposer à tous les couples qui désirent faire le point sans que forcément leur relation aille mal, qui sentent le besoin d’enrichir leur compréhension mutuelle ou souhaitent simplement remettre le plaisir et du lien au centre de leur relation :

Une offre spéciale de mai

Trois séances de thérapie de couple (3x1h10), par visioconférence, pour faire le bilan, chasser les zones d’ombre qui pourraient s’installer et insuffler une nouvelle vitalité à votre relation.
 
° Le tarif est de CHF 500.-, payable au moment de la prise de rendez-vous
° Si vous préférez payer en deux mensualités, pas de problème, faites-le-moi savoir par e-mail.
° La première séance se planifie entre le 1er et le 31 mai 2025.
° Les trois séances auront lieu entre le 1er mai et le 30 juin 2025.
 
 
 
Pour réserver votre première séance de printemps:
https://SandrineNormand.as.me/offredemai2025
Pour toute question, vous pouvez me contacter par mail:
 
 
 
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un mois de mai lumineux, vivant et tourné vers celles et ceux qui comptent vraiment pour vous.

Chaleureusement,
Sandrine Normand

 

L’instantanée du mois d’avril 2025

 

Quand le burn-out s’invite dans votre couple!

 


 

Une histoire vraie et quelques clés pour traverser cette épreuve.

Il y a quelques mois, une femme que j’accompagnais s’est retrouvée face à une situation inattendue : son conjoint est entré dans une spirale de surmenage.

Rien, ni dans son attitude, ni dans sa manière de gérer sa vie professionnelle et privée, ne laissait présager un tel effondrement. Mais sous l’accumulation de pressions multiples, le stress a pris le dessus, jusqu’à l’épuisement.

Au début, ma cliente ne comprenait pas ce qui se passait. Elle remarquait seulement l’irritabilité grandissante de son mari, son besoin de s’isoler ou son rejet systématique de toute proposition. 
Lui qui était d’ordinaire si sociable commençait à fuir toute interaction, surtout celles où l’on sollicitait son aide.
Puis l’insomnie s’est installée: des nuits entières sans sommeil, alors qu’il n’avait jamais eu ce problème auparavant.

Et là, elle a compris. Burn-out.

Comprendre pour mieux accompagner

Lorsqu’elle a pu enfin mettre un mot sur ce que son conjoint traversait, son regard a changé.

Fini l’incompréhension, la frustration et les fausses interprétations. Elle a compris que ce changement d’attitude n’était pas un rejet de leur amour, ni une remise en cause de leur histoire, mais qu’il traversait un état temporaire, lié à un épuisement profond.

Avec du temps, du soutien et beaucooup de patience, il serait donc possible de rétablir l’équilibre et de retrouver une relation plus harmonieuse.

Quand l’autre s’effondre : comment réagir ?

Lorsqu’un proche vacille, notre premier réflexe est souvent de vouloir « l’aider à aller mieux”.
Mais face à un burn-out, la force de volonté ne suffit pas.

Ce dont une personne a besoin avant tout, c’est du temps pour se reconnecter avec elle-même, du répit pour laisser son énergie remonter et un allègement des contraintes quotidiennes.

Dans ce cas précis, nous avons cherché une porte d’entrée  Le sport, une passion ancienne de son mari, est apparu comme un levier intéressant. Ce ne fut pas une reprise immédiate, il a fallu du temps. Mais dès qu’il a enfilé ses baskets, il a eu un premier déclic. Rien de spectaculaire, mais un premier pas, puis un deuxième qui l’ont lentement mené vers la sortie du tunnel.

 

 

 

 

 

Que faire face à une situation de burn-out dans son couple ?

1. Reconnaître les signes :
Irritabilité, repli sur soi, rejet des interactions sociales, abandon des loisirs, insomnie: des signaux qui donnent l’alerte.

2. Ne pas forcer, mais ouvrir des portes :
Imposer une solution ne fonctionne pas. En revanche, proposer de petites actions accessibles: marcher, cuisiner, écouter de la musique…

3. Être un soutien, sans s’oublier :
Accompagner un proche ne veut pas dire tout porter. Il est essentiel de respecter ses propres limites pour ne pas s’épuiser soi-même.

4. Le temps et la patience sont essentiels :
Rien ne se règle en un jour, mais chaque petit progrès compte.

Soutenir sans sombrer

Pour être un appui solide pour l’autre, il est essentiel de prendre aussi soin de soi. Inutile d’aider quelqu’un si l’on s’effondre à son tour!

Prendre du recul, se ménager des espaces pour souffler et s’entourer si besoin d’un professionnel sont autant de manières de rester aligné.e et fort.e.

Aujourd’hui, le conjoint de ma cliente va mieux. Tout n’est pas linéaire, mais il a retrouvé une partie de son énergie.
Petit à petit, le couple aussi se reconstruit, les échanges sont redevenus plus naturels, la complicité a repris sa place et la légerté et la tendresse ont chassé les tensions.

Et vous ?
Avez-vous déjà accompagné un proche en situation de surmenage ?
Quels ont été les petits déclencheurs qui l’ont aidé à aller mieux ?

N’hésitez pas à partager votre expérience ou à transmettre ce message à ceux qui en auraient besoin.

Avec bienveillance,
Sandrine Normand

Une dessin d'un cerveau avec une courbe à l'intérieur qui signifie une trop grande activité

L’instantanée du mois de mars 2025

 

Le paradoxe de la passion:
Quand l’un s’accroche, l’autre s’éloigne…

 


 

 

Pourquoi ?

C’est un schéma que je retrouve très souvent dans mon cabinet. Vous l’avez peut-être déjà vécu ? Plus vous essayez de vous rapprocher de votre partenaire, plus il ou elle prend ses distances. Et à l’inverse, plus il ou elle s’éloigne, plus vous ressentez ce besoin urgent de retenir la relation.

C’est ce qu’on appelle le paradoxe de la passion. Une mécanique invisible qui se met en place sans que l’on s’en rende compte et qui, avec le temps, peut user même les couples les plus soudés.

Dans chaque relation, il y a une recherche d’équilibre entre lien et liberté. Mais cet équilibre devient fragile quand l’un réclame plus de lien et que l’autre éprouve le besoin de s’éloigner pour préserver son espace.

Celui qui prend de la distance a peur de se sentir enfermé, absorbé par l’autre. Face aux demandes affectives, il se referme, se coupe, ressent parfois même du rejet, de l’agacement, voire du désamour. Et pendant ce temps, l’autre, inquiet, multiplie les preuves d’amour, les demandes de réassurance, ce qui ne fait qu’amplifier la fuite du partenaire.

C’est un cercle vicieux :

Plus je te poursuis, plus tu me fuis… et plus tu me fuis, plus je te poursuis.

 

Une dessiin d'un homme de dos, par une illusion d'optique, on comprend qu'une femme l'embrasse. Image en noir et rose, juste les ongles de la femme sont peints en rouge.

 

 

 

 

 

En tant que thérapeute de couple, je le constate : ce n’est pas une question d’homme ou de femme, de statut social ou de force de caractère. C’est un mécanisme relationnel universel qui se déclenche souvent à notre insu.

Alors comment en sortir ?

Avant tout, il s’agit de prendre conscience de cette dynamique et d’observer comment chacun participe au déséquilibre sans chercher un coupable. Cela passe par des questions essentielles comme:

• Qu’est-ce qui, dans notre relation, pousse l’un à prendre ses distances ?

• Pourquoi l’autre se sent-il autant en insécurité ?

• Est-ce vraiment un problème d’amour? Ou simplement une mécanique relationnelle qui nous piège ?

En explorant ces pistes, la dynamique du couple peut évoluer. Peu à peu un nouvel équilibre s’installe où chacun trouve sa place entre l’espace pour soi et l’espace à deux, ce qui permet de :

 Retrouver un espace de dialogue où chacun exprime ses besoins sans accusation.

• Reconnaître ses peurs : peur d’être abandonné pour l’un, peur d’être enfermé pour l’autre.

• Désamorcer les automatismes destructeurs : reproches, silences, critiques, fuites, par exemple. Et comprendre que la baisse de l’intensité amoureuse est un symptôme mais pas la cause du problème. 

• Rallumer ce qui a fait naître l’envie d’être ensemble : la complicité, le jeu, le désir.

Même si seul un partenaire commence ce travail, cela impace l’autre qui réagit en s’apaisant peu à peu et le cercle vicieux du paradoxe de la passion se brise.

Alors, avant de croire qu’il n’y a plus rien à faire, avant de penser que tout est fini, posez-vous cette question :

Et si ce n’était pas l’amour qui manque, mais simplement l’espace pour qu’il respire ?

Si vous êtes dans cette situation, ou si vous connaissez quelqu’un ou un couple qui traverse cette difficulté, n’hésitez pas à transmettre ce message ou à faire connaître mon accompagnement.

Avec bienveillance,
Sandrine Normand

L’instantanée du mois de février 2025

 

N’attendez pas qu’une relation vienne remplir un vide. L’amour ne doit pas être une bouée de sauvetage, mais le bonus d’une vie déjà riche et épanouie.

 

Chercher l’amour pour de mauvaises raisons

On a tou·te·s été tenté·e·s, à un moment ou un autre, de croire qu’une relation allait résoudre nos problèmes. Que l’autre allait nous rassurer, nous donner cette dose de bonheur et de sécurité qui nous manque. C’est humain. Mais c’est aussi un piège.

Car lorsque l’amour devient une béquille, on se retrouve à faire des concessions insensées, à se plier en quatre pour être aimé·e, à renier une partie de soi pour correspondre à ce qu’on pense que l’autre attend. On devient un·e caméléon, on s’adapte, on arrondit les angles… et à force, on s’efface.


Résultat ? On perd ce qui fait notre force, notre saveur, notre singularité. On devient dépendant·e du regard de l’autre, de ses humeurs, de ses validations. Et ça, ce n’est pas de l’amour, c’est une prison !

 

Une personne épanouie attire naturellement

On ne va pas se mentir : quelqu’un·e qui vit sa vie à fond, qui a des projets, des passions, qui sait ce qu’il, ce qu’elle veut, ça force l’admiration. C’est attirant, inspirant. Pourquoi ? Parce que cette personne ne cherche pas désespérément l’amour pour exister. Il, elle avance, construit sa propre histoire, et si quelqu’un·e partage son chemin, tant mieux, mais ce n’est pas une obligation.


C’est exactement cet état d’esprit qu’il faut cultiver. Plutôt que d’attendre que quelqu’un·e vienne combler vos manques, posez-vous les bonnes questions :

Qu’est-ce qui me fait vibrer ?
Quels sont mes rêves ?
Où est-ce que j’ai envie d’aller dans la vie ?


Quand on est aligné·e avec soi-même, on n’a plus besoin de supplier l’amour de venir nous sauver. On se suffit à soi-même, et c’est justement ce qui nous rend irrésistible.

 

 

 

 

 

 

 

Le danger de l’attente excessive

Quand on entre dans une relation en espérant que l’autre comble tous nos vides, on met une pression énorme sur lui ou sur elle. Et devinez quoi ? Personne ne peut porter un tel poids.


Au début, tout est beau, on se sent aimé·e, comblé·e, euphorique. Mais très vite, les attentes deviennent trop grandes. On espère trop de preuves d’amour, trop d’attention. Et quand l’autre ne répond pas à nos besoins exactement comme on le voudrait, la frustration s’installe. Elle se transforme en reproches, en jalousie, en conflits. Et à force, l’autre se sent oppressé·e et finit par s’éloigner.


C’est un cercle vicieux : plus on attend que l’autre remplisse un vide en nous, plus il, elle va vouloir prendre ses distances.

 

L’amour comme un bonus

L’idéal? Deux personnes déjà bien dans leur peau se rencontrent et choisissent de partager leur bonheur. Là, l’amour devient une force, un moteur, un enrichissement mutuel. Il n’y a pas cette dépendance toxique, cette pression, ces attentes irréalistes.

 

L’amour, c’est beau quand c’est un choix, pas une nécessité vitale!


Alors avant de chercher quelqu’un·e à tout prix, assurez-vous que vous êtes bien avec vous-même. Parce que si vous êtes déjà heureux·se seul·e, alors l’amour ne sera qu’une magnifique cerise sur un gâteau déjà délicieux. Et non une tentative désespérée de masquer un manque.

 

Besoin d’un accompagnement pour votre vie amoureuse ?

Que vous soyez célibataire en quête d’une relation saine, en couple et confronté·e à des difficultés, ou en pleine reconstruction après une séparation, je vous accompagne à chaque étape de votre parcours amoureux.

 

➡ Préparation à la rencontre amoureuse : Trouver l’amour tout en évitant de retomber dans les mêmes schémas.

➡ Thérapie de couple : Améliorer la communication, surmonter les conflits et renforcer la relation.

➡ Rebondir après une séparation : Se reconstruire, retrouver confiance en soi et avancer sereinement.


Consultations en ligne accessibles à toute la francophonie.

Prenez contact avec moi dès aujourd’hui !

Avec mes meilleures salutations,
Sandrine Normand

L’instantanée du mois de janvier 2025

 
La fin d’une longue relation, qu’il s’agisse de plusieurs années de vie commune ou d’une rupture inattendue, n’est jamais anodine. C’est un séisme qui bouleverse tout : vos habitudes, vos repères, et parfois même la perception que vous avez de vous-même. C’est brutal, déroutant et profondément humain.

Mais il existe des moyens de rebondir, des chemins pour reprendre le contrôle. Dans cette édition, nous allons droit au but : quels sont les défis après une séparation et comment les surmonter efficacement ?

Le choc: le vide de l’absence

Quand tout change, le premier sentiment qui s’impose, c’est le vide. Une maison silencieuse, des couloirs qui résonnent. Des soirées en solitaire qui s’étirent. Des fêtes à traverser seul·e. Des habitudes qui n’ont plus de sens.

Créer de nouvelles routines dans votre quotidien:
• Inscrivez-vous à un cours, planifiez une activité régulière.
• Renouez avec vos ami·e·s ou créez de nouveaux liens.
• Bougez, même si ce n’est pas votre truc : une promenade, du sport, une sortie culturelle. Chaque pas compte!

 

L’ouragan émotionnel: tristesse, colère, culpabilité

Les séparations déclenchent un cocktail explosif d’émotions. À un moment, vous vous sentez soulagé·e. La minute suivante, la culpabilité ou le regret vous envahit.

Exprimer vos émotions:
• Notez vos ressentis dans un carnet : écrivez sans filtre tout ce qui vous traverse l’esprit.
• Partagez vos émotions avec une personne de confiance : un·e ami·e, un·e thérapeute ou un·e proche.
• Hurlez dans un endroit sûr, laissez les larmes couler. Tout cela fait partie du processus de guérison.

 

 

 

 

 

 

La solitude: un face-à-face avec vous-même

Apprendre à vivre seul·e après avoir été dans une relation peut être déstabilisant. Mais c’est aussi une occasion précieuse de vous reconnecter à vous-même.

Faites quelque chose pour vous, sans compromis:
• Allez au cinéma voir un film qui vous plaît, même en solo.
• Perdez-vous dans la foule, assistez à un concert ou une exposition qui vous inspire.
• Offrez-vous du temps rien que pour vous.
• Commencez une formation, testez de nouvelles recettes, lancez un projet qui vous tient à cœur.

Sortir de votre zone de confort vous aidera à redécouvrir ce qui vous rend unique.

 

Le regard des autres: gérer la pression sociale

Vos proches peuvent vous donner des conseils bien intentionnés. Mais ces conseils, parfois intrusifs, peuvent devenir une source de stress.

Posez vos limites:
• Soyez clair·e : vous n’avez pas à justifier vos choix.
• Protégez-vous des jugements ou des attentes des autres.
• Rappelez-vous que vous êtes la personne qui connaît le mieux vos besoins et vos envies.


Se reconstruire: qui voulez-vous devenir ?

Chaque séparation peut être une opportunité de renouveau, même si cela paraît difficile au début.

Projetez-vous dans l’avenir:
• Prenez une feuille et écrivez ce que vous voulez dans cette nouvelle étape de votre vie.
• Une petite idée ou un grand projet ? Peu importe ! Ce qui compte, c’est de retrouver un sens à votre quotidien et de vous offrir une raison d’avancer.

 

Rappelez-vous: une séparation est une étape, pas une fin 

Oui, une séparation fait mal. Oui, cela peut être effrayant. Mais c’est aussi une invitation à un nouveau départ.

Prenez le temps de vous reconstruire. Vous n’avez pas à tout résoudre aujourd’hui. Faites un pas après l’autre. Le reste suivra.

Vous traversez une séparation ? Vous connaissez quelqu’un dans cette situation ? Partagez cette newsletter pour offrir du soutien.

Prenez soin de vous

Sandrine Normand
Thérapie conjugale positive